Définition et réglementation


Ces espèces végétales, introduites de façon volontaire ou accidentelle (souvent par l’homme) sur un territoire, ont un impact négatif au niveau écologique, économique et sanitaire. Aujourd’hui, elles sont largement répandues sur tout le territoire, et le travail des gestionnaires consiste surtout à les contenir. Parmi elles, on distingue les plantes envahissantes dites « émergentes ». Ces espèces sont encore peu présentes sur le territoire, mais elles sont connues pour être invasives dans d’autres régions ou pays.

 

La lutte contre ces espèces passe par deux actions principales :

  • La prévention qui a pour but de limiter les introductions de plantes envahissantes dans l’environnement : actions de sensibilisation auprès des agents communaux, du grand public, ...
  • La gestion, qui consiste à limiter l’expansion ou éliminer certaines populations de plantes invasives déjà présentes dans la nature : formation et information des agents, expérimentation de nouvelles méthodes, échanges d'expériences, mise en place de "chantiers test",...

 

Une règlementation (traduction en droit français de la règlementation européenne), est entrée en vigueur en 2018 pour limiter les effets négatifs de ces espèces. Elle définit une première liste de 49 espèces dont 26 espèces animales et 23 espèces végétales. Cette liste des espèces concernées évoluera au gré des menaces identifiées pour l’Europe et notamment la France.

Pour toutes les espèces identifiées par la règlementation, il est interdit de :

  • les introduire en France
  • les détenir
  • les utiliser
  • les échanger
  • les transporter
  • les commercialiser

Comment agir ?

Si vous découvrez l’une de ces plantes en dehors d’une propriété, n’essayez pas de l’arracher : vous risqueriez de favoriser sa dissémination (ou de retirer une plante qui ressemble à une invasive sans en être une !). De plus, certaines espèces sont toxiques ou blessantes (Berce du Caucase, Datura, Ambroisie,...) : il faut toujours prendre des précautions sanitaires nécessaires à leur contact.

 

La meilleure solution est donc de prévenir les organismes compétents, via :

 

POUR EN SAVOIR PLUS :

 

 

Contacter Christel Goutieras de la FREDON Haute-Vienne :

05 55 04 64 06  / christel.goutieras[a]fdgdon87.fr